Peut-on rouler avec un vélo électrique sans avoir à pédaler ?

Un coup de fatigue ? Un démarrage en côte difficile ? Vous souhaitez chevaucher votre vélo électrique sans avoir à pédaler ? Un rêve pour certains !

Mais est-ce vraiment possible ? Peut-on conduire un vélo électrique sans pédaler ? Il semblerait que oui !

Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps ! Dans certains cas, oui c’est possible ! Vous pouvez faire du vélo électrique sans avoir à pédaler.

Le moteur des vélos à assistance électrique se déclenche lorsque vous pédalez. Dans ces cas-là, s’ils ne sont pas équipés d’un accélérateur, il n’y a littéralement aucun moyen d’enclencher le moteur autrement qu’en pédalant.

Toutefois, certains vélos électriques sont équipés d’un accélérateur. Mais en Europe, ces vélos sont (très) peu répandus. Les VAE sont préférés, ce qui ne laisse pas d’autres choix que de pédaler. Une autre option s’offre à vous : l’ajout d’un accélérateur. Il sollicite le moteur sans avoir besoin de pédaler. 

C’est simple ! L’accélérateur engage le moteur, qui aide à faire avancer le vélo instantanément.

Avec un vélo à assistance au pédalage, il y a un temps de latence entre l’impulsion sur la pédale et le démarrage du moteur. Quelques mètres qui peuvent mettre votre cardio à rude épreuve (surtout en montée) ! N’oubliez pas qu’un vélo électrique pèse entre 20 et 25 kg en moyenne.

Pour démarrer l’accélérateur, il vous suffit d’appuyer sur un bouton ou de tourner une poignée. Le temps de réponse sera instantané ! Le moteur se déclenchera sur les premiers mètres, puis le pédalier prendra le relais. À moins que vous aimiez rouler à une vitesse de 6 km/h. 

Notez que la législation européenne et belge est stricte avec les accélérateurs. Sur la voie publique, ils doivent se couper au-delà de 6 km/h. Pourquoi ? L’accélérateur doit seulement être une aide au démarrage. Ensuite, c’est le capteur de pédalier qui prend le relais. En revanche, sur une voie privée, il n’existe aucune contrainte.

• La poignée tournante d’accélération : semblable aux cyclomoteurs.
• La gâchette d’accélération : un simple bouton sur lequel appuyer. 

Ils s’installent sur vos vélos grâce à des kits électriques. 

Généralement, les kits électriques se composent d’une entrée pour brancher un accélérateur et d’une entrée pour brancher le capteur de pédalier.

Vous pédalez, le moteur démarre. Cette méthode consomme peu d’énergie et vous permet d’avoir une large autonomie. La consommation du moteur est linéaire.

L’accélérateur déclenche le moteur dès la première impulsion. Pas d’inquiétude ! Tout comme une trottinette, la prise en main est facile.

Toutefois, cette pratique consomme beaucoup d’énergie. Si l’on compare à l’utilisation unique d’un capteur pédalier, l’autonomie peut être divisée par deux.

Pour faire durer votre vélo électrique le plus longtemps possible, nous vous conseillons de pédaler un minimum. Le moteur vous remerciera.

C’est le compromis idéal et de plus en plus de VAE sur le marché propose ce mode de fonctionnement, il s’agit d’une aide au démarrage.

Si vous électrifiez votre vélo, vous pouvez paramétrer votre accélérateur pour qu’il se coupe au-delà de 6 km/h. Ainsi, vous pourrez rouler sur la voie publique légalement.

Une fois cette vitesse franchie, le capteur de pédalier prendra le relais. Idéal pour démarrer en toute sécurité !

• Facilité d’utilisation : conduire un vélo électrique sans pédaler est simple et ne nécessite pas de compétences ni de connaissances particulières. Idéal pour les cyclistes à la recherche d’un voyage tranquille, sans trop d'efforts.
  
  
• Donne plus d’élan : pour les zones vallonnées, les routes accidentées, pédaler peut sembler difficile et épuisant. Un vélo électrique avec un accélérateur vous facilite la tâche. Son boost peut vous faire démarrer en côte assez facilement.
  
  
• Simplifier le quotidien : c’est le système idéal pour ceux qui ont des problèmes médicaux rendant l’exercice de pédalage difficile, ainsi que pour les personnes en mauvaise condition physique..
  
  
• L’ami des paresseux : vous pouvez vous reposer quand vous le souhaitez.

• Puissance de la batterie : les vélos électriques avec accélérateur nécessitent une batterie puissante.
  
  
• L’autonomie : elle est limitée. Vous ne pouvez donc pas parcourir de longues distances sans recharger votre batterie régulièrement.
  
  
• Une maîtrise difficile : dans la circulation, les accélérateurs de mauvaise qualité avec une faible modulation peuvent être difficiles à maîtriser.
  
  
• Des lois plus strictes : le respect, par exemple, des 6 km/h sur la voie publique.

En bref, ce n’est pas recommandé pour les cyclistes qui souhaitent maintenir un style de vie actif.

Ce n’est plus une surprise, l’usage d’un accélérateur est légal à condition que son usage soit limité à 6 km/h maximum.

Après, le vélo sera classé comme un cyclomoteur même si sa vitesse maximum est de 25 km/h. Pourquoi ? Cela engendre, entre autres, une obligation du port du casque, une assurance, une immatriculation,...

Vous pouvez mettre les gaz ! Sur les voies hors circulation, l’usage d’un accélérateur n’est pas soumis à des contraintes, sauf arrêtés communaux.

Pratique pour pédaler en montagne ou en forêt.

Vous l’avez compris, trois options de pédalage s’offrent à vous.

Vous avez la possibilité de pédaler avec l’aide du moteur, d’éteindre le moteur et de simplement pédaler, ou de vous contenter d’appuyer sur l’accélérateur (sans pédaler du tout). Votre vélo électrique vous emmènera partout, avec ou sans effort !

Pour vous, c’est sûrement la même chose. Pourtant, il existe une différence majeure : le type de moteur.

Pour faire simple, avec un vélo électrique classique, le moteur fait avancer le vélo en toutes circonstances. En revanche, un vélo à assistance électrique est doté d’un moteur intelligent, qui se déclenche uniquement quand le cycliste pédale.