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Vitesse moyenne en gravel sur route : ce que vous devez savoir

Améliorer sa vitesse sur route, c’est assez évident sur un vélo de route, il suffit d’y mettre les moyens et la volonté. Mais sur la pratique sportive à vélo gravel, conçu pour le compromis sur tous types de terrain, c’est davantage de facteurs à prendre en compte et de choix à faire. Nous vous guidons pour comprendre ce qui influe la vitesse moyenne à vélo gravel, en passant du vélo à votre équipement, et comment l’améliorer.

Cycliste en gravel sur une route.

©Unsplash/Dmitry Limonov

Quelle vitesse sur route en gravel ?

Comment calculer la vitesse moyenne ?

L'opération est simple, le calcul distance / temps. La vitesse moyenne à vélo gravel sur route est la distance de votre trajet divisée par le temps réalisé. En général, la vitesse moyenne des cyclistes amateurs est de 15 à 20 km/h. 20 à 25 km/h est une bonne vitesse pour des cyclistes plus expérimentés, tandis que les cyclistes professionnels iront même au-delà !


Cette vitesse moyenne en gravel sur route est inférieure de quelques km/h à la vitesse moyenne à vélo de route. Ces derniers sont plus légers, aérodynamiques et aux roues plus profilées.

Quelle influence pour un vélo gravel électrique sur la vitesse moyenne ?

L'assistance devant respecter la limite de vitesse de 25 km/h comme tout VAE en Europe, le vélo gravel électrique atteint très facilement cette vitesse sur route. Multipliant la puissance délivrée en complément du cycliste, le moteur permet de rouler jusqu’à 25 km/h de moyenne sans de gros efforts même pour un cycliste amateur.


Attention, avec sa batterie, il augmente le poids de plusieurs kilos. Il est donc plus difficile de maintenir une vitesse supérieure à 25 km/h, et le vélo gravel électrique sera un désavantage sur les plus gros dénivelés où le moteur atteindra ses limites.

Vélo électrique Gravel en forêt.

©Yamaha

Comment améliorer la vitesse moyenne en vélo gravel ?

La condition physique est un inconditionnel de la vie d’un cycliste, même amateur. Un roulage hebdomadaire est un minimum, deux voire 3 est même préférable pour conserver un niveau de forme afin d'atteindre une bonne vitesse et conserve bon rythme cardiaque à l’effort. L'entraînement peut passer par un home trainer, plus facile au quotidien pour ajouter plusieurs heures par semaine.


En parallèle, des étirements avant et après roulage à vélo gravel sont indispensables. N’oubliez pas de muscler vos jambes régulièrement et d'avoir une alimentation saine. Enfin, il va presque sans dire, le vélo doit convenir à votre taille, votre morphologie et votre type de pratique.

Facteurs influençant la moyenne en gravel

Le poids

Pour tout cycliste en recherche de performance, il sait que le poids est une des caractéristiques majeures à étudier avant l’achat. Le choix du matériau de cadre peut se faire pour le confort (acier face à l’aluminium ou fibre de carbone par exemple), or il peut modifier le poids de quelques centaines de grammes. Les matériaux du cintre, de potence, de tube de selle ou de la paire de roues peuvent aussi abaisser le poids.


Enfin, l’amateur de gravel peut hésiter avec une fourche suspendue, mais ajoutant facilement un kilo (voire deux). Une suspension de potence peut être un bon intermédiaire. La suspension de selle est aussi un élément apportant du confort, également au détriment du poids.

Les pneus

C’est une des grandes différences entre un vélo gravel et un vélo de route, les pneus. Plus larges, ces pneus optimisent l’adhérence sur les gravillons ou sur la terre, or ils ont un impact sur l'aérodynamisme et la surface de contact avec le sol.


Adaptez votre largeur de pneu selon le type de pratique entre portion de route classique et chemins de terre que vous empruntez :

  • 40 à 50 mm pour du tout chemin majoritaire aux passages techniques,
  • 35 à 40 mm en terrain polyvalent alternant chemins de gravier et route traditionnelle,
  • 30 à 35 mm en trajet principalement sur route lisse. (Les pneus fins de route sont inférieurs à 30 mm)

Attention, le profil des pneus larges peut varier, certains étant plus crantés (plus carrés donc moins aérodynamiques) ou au contraire plus lisses et arrondis.

Cycliste à grande vitesse sur son gravel électrique.

©Unsplash/Marc Zeman

Autre aspect à ne pas négliger, le gonflage des pneus. Sous-gonfler pour améliorer le confort et l’adhérence sur les cailloux vous ralentira sur route. N’hésitez pas à varier la pression des pneus selon le revêtement.

La position

Cela paraît moins évident sur un gravel, mais son cintre course rappelle que la position de conduite est primordiale. Plus votre corps est penché en avant avec la tête basse, plus vous réduisez la surface de contact avec l’air. Moins de résistance, c’est donc plus de facilité à pédaler à une vitesse moyenne élevée, voire l’augmenter sur votre trajet.


Chaque cycliste possède une morphologie unique, donc choisissez bien votre vélo avant tout pour pédaler de façon optimale dans la position parfaite aérodynamique. Même après achat, le réglage de selle (avant/arrière, hauteur) ainsi que des entretoises de potence sont envisageables dans une moindre mesure.

L’aérodynamique

Tout comme la position, les éléments du vélo jouent sur la résistance à l'air, comme les larges roues. Si votre but est de rouler équipé lors d'une balade à vélo électrique sur plusieurs jours, la sacoche de selle et la sacoche de cadre sont celles ayant le moins d’impact. Les sacoches de fourche et de guidon vous pénalisent à coup sûr, limitez donc le volume à vos besoins.


Votre équipement cycliste est un facteur aérodynamique pouvant modifier votre vitesse moyenne à vélo gravel. Un gilet et un cuissard près du corps, ainsi qu’un casque profilé sont les atouts pour gagner quelques secondes sur un kilomètre.


Bonus : rouler en groupe est bénéfique pour les membres derrière le cycliste en tête, soumis à une résistance à l’air inférieure. Ce n’est pas pour rien que l’on voit le cycliste professionnel à des vitesses hallucinantes dans le peloton du Tour de France et des stratégies d’équipe pour protéger son meneur sur les longues distances !

Le gravel électrique : idéal pour les sorties sur chemins.

©Moustache Bikes

Les conditions météo

Plusieurs conditions climatiques vont pousser à adapter la vitesse en fonction de la pluie, de la température ou du vent. La pluie change l’adhérence et réduit drastiquement la vitesse moyenne en vélo gravel (ayant de plus des roues plus larges). Petit avantage, on peut prendre davantage de risques en chemins sinueux dans les descentes de cols grâce à l’adhérence supérieure des pneus larges.


Le vent est toutefois le pire ennemi du cycliste (de face et latéral), comme le meilleur allié (dans le dos. La position et l’aérodynamisme sont encore plus cruciales dans ces conditions. Enfin, les fortes chaleurs viendront à bout de tout cycliste même en bonne condition physique, surtout en cas de forte humidité. Baisser la cadence de pédalage et donc la vitesse est nécessaire.

Le dénivelé

Selon où vous habitez, la topographie varie beaucoup. Un cycliste dans le terrain plat des Landes évoluera rapidement comparé à un Savoyard ! Le dénivelé positif - ou montée si vous préférez - est le cauchemar du cycliste, que ce soit sur gravier ou sur route.


Il faut ainsi bien estimer le parcours avant de démarrer, pour se ménager sur les descentes et le plat, afin de ne pas se “cramer” avant d’avoir franchi un gros col. Bien étudier son trajet, c’est optimiser sa vitesse moyenne sur route en vélo gravel.

La distance

Votre type de trajet va influer grandement sur votre forme physique et votre capacité à tenir votre objectif. Impossible d'escompter un record de vitesse sur de longues distances, qui vont réduire la vitesse globale. Des distances moyennes et courtes vous permettront d'atteindre une meilleure vitesse.

Les différences entre un vélo gravel et un vélo de route

Le vélo gravel est un compromis entre un vélo de route traditionnel et un VTT. Il permet de conserver une vitesse moyenne élevée sur route, grâce à son cadre route à la forme proche - à géométrie légèrement modifiée - et son cintre course impliquant une position aérodynamique.


Il se différencie par des roues et pneus plus larges, maintenant une belle maniabilité et une adhérence correctes sur des sentiers. Il est davantage compatible avec l’aventure sur terrains divers ou le bikepacking en l’affublant de sacoches, et possède parfois des suspensions. Du confort et de la polyvalence, mais abaissant la vitesse moyenne sur route.