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Comment optimiser le poids de votre vélo de course ?

Le poids, c’est l’ennemi ! Telle est la doctrine dans le monde du cyclisme de route, même si ce n’est pas le seul facteur en jeu. Nous allons voir ici quel est le poids selon le type de vélo, comment l’améliorer, et quelle est la limite si vous entrez en compétition.

Cycliste portant son vélo de course au poids léger.

Un vélo de route peut descendre sous 7 kg, de quoi porter à bout de bras ! (©Citroën)

Comprendre le poids des vélos de course et les performances

Quel est le poids d'un vélo de course standard ?

Le vélo de course d’un cycliste débutant mise davantage sur le confort afin de s’habituer à la position et d’inviter à l'amélioration de ses performances. Le cadre est en aluminium, tout comme les roues ou le pédalier, ainsi que le poste de pilotage. Au sein de la marque Wilier Triestina, le GTR illustre bien le poids d’un vélo de course d’entrée de gamme, entre 9 à 10 kg. Plus performant, le modèle supérieur Filante SL pèse plus de 7 kg, pendant que le summum Filante SLR flirte avec les 6,8 kg.

Quel est le poids idéal pour un vélo de course selon votre niveau ?

Chaque cycliste est unique. Un amateur se contentera d’un vélo de course en aluminium sous 10 kg pour rouler avec confort le dimanche (roues plus larges par exemple), tandis qu’un initié préfèrera un vélo léger sous 8 kg, voire 7 kg, pour grimper régulièrement.


Sachez que selon votre gabarit, la taille du cadre, et donc son poids, évolue. Vous ne pouvez pas remédier à cela, car votre position, votre confort de conduite et votre performance en dépendent très fortement.

Les principales caractéristiques des vélos de course de moins de 7 kg

Un vélo de course de moins de 7 kg dispose d’un cadre en fibre de carbone. Selon le type de fibre, modifiant la rigidité ou le confort, cette pièce moulée en un bloc pèse moins de 1 kg, parfois moins de 700 g à l’instar du Specialized S-Works Tarmac SLR (685 g).


Le matériau carbone touche quasiment tous les composants :

  • La fourche,
  • les roues,
  • La tige de selle,
  • Le cintre,
  • Le guidon,
  • Le pédalier,
  • Les manivelles.

Le cadre en carbone permet d'avoir un vélo de course léger.

Le cadre en carbone d'un vélo de course léger Trek Madone SLR. (©Trek)

La prouesse de légèreté a permis de généraliser les freins à disques hydrauliques, plus lourds que les freins à patins mais plus performants au vu des vitesses atteintes par les cyclistes. Les roues adoptent des formes profilées pour l’aérodynamisme - tout comme le guidon aérodynamique - avec des pneus fins tubeless (700x26 mm) afin de diminuer la résistance de roulement. La transmission par chaîne et dérailleur affiche communément 12 vitesses, de marque Shimano, SRAM ou Campagnolo pour les plus connues.

Optimisation du poids pour les cyclistes

Comment réduire le poids de votre vélo de course existant ?

Si la recherche du poids le plus bas possible est votre objectif premier, voici quelques conseils.


  • Cadre : c’est la pièce maîtresse du vélo de course, donc vous ne comptez pas sur ce point et le gain serait minimal.
  • Pneus : ils sont une composante importante, avec plusieurs centaines de grammes à grignoter en passant sur une largeur inférieure de 2 ou 4 mm. En revanche, n’oubliez pas que cela limitera le confort et la polyvalence sur des revêtements dégradés.
  • Roues : si elles sont en aluminium, passez à des roues carbone pour gagner encore quelques centaines de grammes, et de préférence profilées pour améliorer la performance,
  • Pédalier et manivelles : le passage au carbone, ou autre modèle peut faire gagner quelques dizaines de grammes.
  • Transmission : SRAM Red ou Force, Shimano Ultegra ou Dura-Ace, certaines sont plus légères que d’autres, et évitez les électroniques type AXS ou Di2 pesant environ 100 g de plus.
  • Tige de selle : en carbone structure comprise et intégrée, c’est l’idéal, et des assises imprimées en 3D font désormais gagner quelques grammes.

Vélo de course : combien peut-on gagner de temps en perdant du poids ?

Le rapport poids/puissance est un paramètre essentiel dans le vélo de course. Si un amateur tourne à 3 W/kg, un professionnel tourne entre 6 et 7 W/kg. Pour un rapport constant de 7 W/kg, un kg de moins sur un vélo correspond à un vélo plus rapide d’une seconde lors d’un trajet de 20 km sur le plat et à -8 secondes sur un parcours de 10 km à 500 m de dénivelé selon ce calculateur en ligne. On remarque donc un gain de poids est intéressant pour l’ascension du col de Tourmalet, moins qu’en plaine, où l’aérodynamique prime.

Cycliste sur un vélo de course léger, en pleine côte.

Le gain de poids bénéficie davantage sur dénivelés que sur le plat. (©Unsplash/markusspiske)

Prenons un exemple concret, puisque certaines marques n’hésitent pas à mettre des chiffres précis pour appâter le client. Le Trek Emonda SLR signale un gain de 60 secondes par heure sur le plat et 18 s/h sur une pente de 8% par rapport au modèle précédent. Effectivement, l’aérodynamique optimisée joue beaucoup, indiquée à “182 g de traînée gagnés”, davantage que le poids inférieur.

Poids des vélos de course professionnels

Qu'est-ce que la limite UCI de 6,8 kilos et pourquoi est-elle importante ?

En compétition, l’Union Cycliste Internationale régit les règles dont celle du poids minimal autorisé des vélos de courses. Les coureurs ne peuvent rouler avec des moutures dont le poids est inférieur à 6,8 kg, un chiffré fixé depuis plus de 20 ans. Une manière de niveler les performances, mettant avant l’humain plutôt que le vélo.

Cycliste en compétition lors d'une course.

En compétition, le poids minimum est de 6,8 kg. (©Th G/Pixabay)

Bon à savoir, les 6,8 kg incluent les pédales, le capteur de puissance, le porte-bidons ou encore les prolongateurs de cintre. Par contre, le poids limite UCI ne comprend pas les accessoires type bidons ni les ordinateurs de bord. Ces infos sont essentielles si vous passez du roulage dominical à une épreuve officielle, un gramme de moins et vous êtes recalé !

Le poids moyen d'un vélo sur le Tour de France et des professionnels

Évidemment, tous les fabricants rivalisent de technologies pour approcher au gramme près la limite de 6,8 kg imposée par l’UCI. C’est le cas du Cervélo R5 du Danois Jonas Vingegaard lors de l’édition 2024, encore plus léger que celui qui pesait 7,195 kg lors de sa victoire de la Boucle en 2023.

Le double vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, et son vélo de route ultra léger.

 Le double vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, et son vélo de route 2024 pesant moins de 7 kg. (©Jumbo-Visma)  

Toutefois, Le Colnago V4Rs du grand rival Tadej Pogacar pèse 7,27 kg, en raison de pneus plus larges et confortables sur divers revêtements (dont l’étape gravel inédite de cette année). En général, le poids oscille autour de 7 kg sur le Tour de France (et autres Giro ou Vuelta), variable selon le gabarit et le profil du cycliste.

Le poids d’un vélo de course électrique

Quel est le poids d'un vélo de route électrique ?

Le poids d'un vélo électrique de course est supérieur de quelques kg par rapport à un vélo musculaire équivalent. La différence est due au moteur, à la batterie et aux composants électroniques (contrôleur, écran, commandes, câbles, capteur de couple, etc). Sachez que les meilleurs vélos de route électriques légers et puissants affichent un poids compris entre 10 et 12 kg.


Pour vous donner une idée précise chez une même marque, l’électrique Bianchi E-Oltre pèse 11 kg. C’est 4 kg de plus que le mécanique Oltre RC avec la même transmission Shimano Dura-Ace Di2.

Le vélo de course électrique Wilier Centro Hybrid.

Le vélo de course électrique Wilier Centro Hybrid.